Dracula's Lair

Initialement basé sur un court métrage de 2010 tourné en une journée avec un partenaire cinéphile (écriture du scénario le matin et tournage l’après midi), cette version 2.0 de Dracula est un petit remake tourné dans les mêmes lieux en 2020, en un jour et une matinée.



Ce remake sert essentiellement de répétition pour le tournage de sa suite qui essayera d’avoir davantage d’ampleur, et comme j’ai dû retirer du circuit l’ancien court métrage, celui-ci fera office de remplacement. Quelques changements notables comme une qualité qui passe en 1080p, un scénario un peu plus cohérent et développé et davantage de détails. 



Étant seul sur ce tournage, j’ai assuré les deux rôles des personnages du film, ce qui a posé beaucoup de contraintes, notamment lors de la confrontation finale. Malgré le temps que j’ai passé sur les effets spéciaux, le résultat n’y est pas toujours parfait. Toutefois, l’exercice technique était très intéressant, et une featurette technique devrait bientôt apparaître sur cette page.




En vous souhaitant un bon visionnage.

Film tout public

Durée : 25 minutes

Taille : 615 Mo

La bande annonce :



Le film :



Les bonus de tournage :





Commentaires

  1. Bonjour,

    Bravo pour le travail accompli, et notamment le dédoublement réussi lors de l'échange à table autour d'un verre.

    J'ai particulièrement aimé le raccourci très réussi de l'envol du vampire de son cercueil, très bien fait. Cela m'a surpris :)

    Vous me permettrez quelques critiques que j'espère constructives.

    - pourquoi ne pas tout tourner en noir et blanc ? C'est tellement plus beau. La couleur est inutile ici, même pour le sang qui en noir profond fait le job ! À propos de noir, n'hésitez pas contraster l'image, les noirs doivent être puissants, les ombres omniprésentes... de la brume ne devrait pas être trop difficile à créer... ne sommes-nous pas dans le monde de la nuit dès que nous approchons le château ?
    - sur ce thème, vous montrez trop (sauf pour l'envol du vampire du cercueil qui est très juste); laissant peu de place à notre imagination, à nos phantasmes.
    - quelques incohérences à chasser : le flot de lumière d'une journée ensoleillée qui inonde la salle face au vampire à table...
    - puisque c'est un exercice de style, pourquoi ne pas mettre résolument vos pas dans ceux, brillants, de vos prédécesseurs ? Ainsi, suivez Murnau, Mizogushi ou Herzog dans l'approche du château qui apparait à la nuit tombée telle une ruine... quelques murs délabrés pour Mizogushi et Herzog qui ont poussé loin l'idée du passage dans une autre dimension... Encore une fois, l'ors de l'approche du château vous montrez déjà trop. Il manque la dimension onirique dans votre sujet. L'impossibilité entre les ruines aperçues et l'intérieur doit être saisissante et nous placer avec évidence dans ce monde parallèle, hors du temps...
    - pourquoi l'anglais ? pourquoi le 18ème siècle ? Votre accent n'est pas au rdv et quelques détails nous interdisent l'immersion : un cadenas sur une grille, des chaussures à semelles blanches, un jean... Il y a certainement moyen de jouer Nosferatus ici et aujourd'hui... un géomètre parcours la campagne pour son travail... il découvre à la nuit tombée une ruine inconnue sur ses cartes... il y pénètre et se trouve prisonnier d'un immense château loin de l'image des ruines et d'un étrange hôte qui n'apparaît qu'à la nuit tombée... va t-il trouver la sortie avant que son hôte se lasse de leurs conversations nocturnes et décide de passer à table ?...

    ... bon... c'est un autre projet me diriez-vous^^

    Cinéphilement à vous !

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    Réponses
    1. Le bonjour F L !
      Merci pour cette intervention et ces encouragements, très heureux d'avoir pu proposer ce petit travail. Quelques réponses :

      - Tourner en noir et blanc avec quelques nuances de couleurs était déjà un parti pris du court métrage original. En tant que remake, c'est un choix que j'ai répété ici, notamment pour me faire pratiquer cette technique particulière et tenter une esthétique que j'aime (noir & blanc & rouge).
      Créer un brouillard artificiel est facile sur des plans fixe, mais un cauchemar pour les plans en mouvement. Je n'avais hélas pas le choix des conditions météo, le tournage a eu lieu sur un laps de temps assez court.

      - La volonté initiale était un hommage aux films de la hammer (avec un clin d'oeil à l'Halluciné de Corman). Dès le départ, je voulais montrer beaucoup. Et de nombreux plans démonstratifs se sont révélés nécessaires pour rendre plus efficaces certains effets spéciaux. Le combat en dédoublement de la fin a été une énorme contrainte à ce niveau.

      - Hélas, je n'avais pas le chateau de nuit, donc certains plans ont dû être adaptés avec les moyens du bord, d'où ces quelques faux raccords.

      - Qu'entendez vous pas "trop en montrer" dans l'approche du château ? Il surgit justement en plein coeur de la forêt, et est filmé en contre plongée pour l'élargir au maximum. Il est vrai que je détaille un peu plus lors de l'entrée, mais cela me semblait nécessaire pour poser l'ambiance propre de ce lieu.

      - J'ai déjà répondu pour l'anglais et le 18ème (voir les Dracula de la Hammer et l'Halluciné de Corman). J'ai beaucoup regretté ces chaussures à semelles blanches, je n'avais hélas eu que peu de choix (et j'aurais dû procéder autrement). Pour le jean, c'est surtout un gros plan qui pose problème, le reste "passe" vu que le tissu est sombre.

      - Votre suggestion est amusante. Figurez vous que j'ai tourné un autre court métrage dans ce château avec justement des employés qui y disparaissent en passant dans une autre dimension dans laquelle ils sont piégés par des énigmes. C'était il y a 15 ans, mais l'idée, plus inspirée par Silent Hill, avait du potentiel.

      Au final, j'ai retourné ce film en adaptant un peu le scénario pour l'aménager à sa suite, qui demeure l'un des projets dans lesquels je me suis le plus investi. Ce projet a été organisé un peu rapidement, car mon accès au château allait bientôt s'achever (ce qui a été le cas après le tournage de la suite). Etant seul à ce moment là pour mener à bien cette tâche, j'ai surtout voulu garder la structure initiale du court avec ses défauts, et améliorer quelques uns de ses défauts. A la base, ce film avait un budget zéro. Cela a presque été également le cas ici. Aujourd'hui, je mets clairement plus d'argent dans chaque projet (sa suite tourne autour de 1000€), mais pas encore dans celui ci.

      Une excellente soirée à vous.

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    2. Merci d'avoir pris le temps de répondre à mes impressions sur votre travail. J'ai pris la liberté de les partager puisqu’aussi bien ce lieu est un espace de partage.

      Effectivement si la référence est la production de la Hammer vous êtes dans le juste :)

      J'avais d'autres images en tête, et pour répondre à votre question : l'apparition à la tombée de la nuit des ruines filmées par Misoguchi dans son chef-d’œuvre "Les contes de la lune vague après la pluie" et aussi l'apparition du chateau - toujours à la tombée de la nuit - au détour de ce long chemin dans la montagne filmé par Herzog dans "Nosferatus, fantôme de la nuit"... un des éléments qui participe au sentiment d'inquiétude, voir de peur, est que nous voyons peu, c'est la nuit...

      Il est vrai aussi que le choix de n&b plus le rouge est intéressant.

      Vu le budget^^ le résultat est tout à fait honorable !

      Bonne soirée à vous !

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