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III vidéo musicale

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III est un film russe sorti en 2015, qui refait un peu parler de lui sur netflix pour son aspect contemplatif (hérité de Tarkovski) qui se mélange à une horreur s'inspirant de Silent Hill. Les similitudes esthétiques avec EGO sont frappantes, ce qui explique ce petit remontage musical qui s'articule comme un best of de ce que le film a à offrir. Les musiques sont également issues de ce dernier. Bon visionnage. Lien de visionnage

Visitors (redux)

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Le film original est un foutage de gueule. Des plans magnifiques, des noirs & blancs superbes qui durent plus de deux minutes chacun. Quand un film se félicite d'avoir 70 plans pour environ 1h30, on sait déjà qu'on va pénétrer dans un abîme de chianterie, aussi envoutante que puisse être la contemplation. Mais, on y ajoute en plus un minimalisme récurrent (beaucoup de plans de visages qui durent trop longtemps), et en plus, le monteur a ralenti la vitesse des plans par 2. Juste pour faire augmenter la durée. Devant autant de prétention, mon scalpel de monteur a charcuté large. Augmentation de la vitesse, bazardage des plans de visage inutiles et concentration du rythme des plans. Seule la musique de Phillip Glass a été conservée sans coupure. Résultat : 15 minutes. Où on en prends plein les mirettes (car quand même, l'équipe technique du film a géré du pâté !) Lien de visionnage

Meshes of the afternoon

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Court métrage expérimental très connu, pour ne pas dire incontournable (tous les étudiants en ciné l'ont vu), voici une version sonore du bestiau, qui renforce l'aspect trip onirique... (Obtenu à partir de différentes versions existant sur youtube) Lien de visionnage

Concert de Jean Louis Costes

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Jean Louis Costes est un artiste dont le postulat se résume assez simplement : à partir du moment où tous les autres artistes jugent que c'est de la merde, il commence à travailler. Et de ce postulat polémique jaillissent des monuments incroyables de poésie scatophiles et autres tirades putrides triturant les bas fonds de l'âme humaine. On vous aura prévenu. Lien de visionnage

Entretien avec Dario Argento

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C'est moi à gauche Le 12 janvier 2019, Dario Argento a donné une conférence à la fac de ciné d'Aix. Bravant des ronds points à feu et à sang, me voici venu pour immortaliser le maître italien venu nous donner ses lumières. Impossible d'avoir des places pour la première séance (durant laquelle la conférence devait avoir lieu), visiblement, l'organisation ne s'attendait pas à un tel succès (au moins 300 personnes pour 156 places). Mais votre serviteur ne s'est pas laissé abattre. Brandissant sa caméra et sympathisant avec l'équipe d'étudiants présent officiellement sur le site pour réaliser le reportage de la fac, aucun mal à prendre un camouflage d'étudiant ciné et pour entrer dans la salle avec l'équipe officielle, afin d'enregistrer les paroles de Dario. J'ai même réussi à lui poser une question, son point de vue sur le remake de Suspiria. Et maints autres sujets sur lequel Dario revient... Lien de visionnage

Attack of the killer weed

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Une affiche à la hauteur du film L'apothéose de mes goûts pour le nanar et le cinéma amateur. Tournage étalé sur 6 mois, faisant intervenir une vingtaine de personnes et régulièrement censuré de youtube, voici mon premier long métrage, nanar volontaire mais que nous avons essayé de rendre aussi peu ennuyeux et divertissant que possible. Beaucoup de clins d'oeil cinéphiles et un peu de politique, de la bricole et pas mal de persévérance nous ont permis d'atteindre ce résultat. Un film de merde assez imparfait, mais plutôt attachant et amusant à suivre. Par ici pour le visionnage

EGO

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Voici enfin l'oeuvre en question. Après un tournage de plusieurs mois dans le massif des Maures ravagé par l'incendie de 2017, il est enfin prêt, avec une bande audio qui respecte les droits d'auteur. On y retrouve quelques vieux personnages (le couple d'Insidieux) et les thématiques religieuses de Cloaque. Le scénario : un homme très individualiste meurt, et découvre un au delà ravagé, abritant des âmes consumées par leur égo. Question violence, nous avons ici un peu de gore (pas trop sale, parfois symbolique) et des symboles sexuels. On peut miser sur du - 16 ans par prudence, mais du -12 ans me paraît raisonnable.